2020
1er janvier 2020
On se souvient de la tradition liégeoise du "premier vol de l'année". J'ai, certes un peu tard, lancé le défi dans le newsletter AAM de décembre. Et donc oui, aux Aiglons, j'ai lancé une invitation à voler le premier de l'an. Nous étions huit à avoir répondu à l'appel. Le matin, visibilité réduite mais vent faible. À 14 h,le brouillard achève de se dissiper. Paulette, Denis et moi sommes à pied d'oeuvre. C'est Denis qui est le premier en l'air; Vers 16h30, le brouillard reprend doucement ses droits. Il est temps de déboucher le champagne. Entretemps, Micha, Daniel, Raymond, Daniel Lambert et son épouse étaient arrivés et l'ambiance festive y était tout à fait. Raymond nous filme avec son Mavic.
16 août 2020
J'ai terminé hier le recouvrement du FxJ-2.5, un motoplaneur 3 axes monté à partir d'un kit autrichien. J'ai pu régler la radio (ma nouvelle Taranis X9D plus SE 2019 équipée pour le pilotage en double-commande par Bluetooth) avec le Companion. Avec l'aide du web (thanks, Andrew Newton !), ça s'est passé sans trop de mal. Poids sur la balance 930 g quand même. Je ne vois pas bien comment arriver plus bas, excpeté avec une batterie plus petite. La mienne fait 1450 mAh.
Un petit lancé main confirme que tout va bien côté centrage. Il est env. 2 mm devant la position recommandée par le constructeur. Lancé au moteur, ça n'a pas la pèche de mes PuRES et autres petits RES qui font près de.400 g de moins pour la même motorisation. Je tourne une 13x7 CAM Carbon. Je devrai essayer la 13x8 qui est équipée en pales Aeronaut.
La première montée tire un peu à gauche. C'est la dérive qui n’est pas tout à fait au neutre....La sensibilité aux ailerons est énorme, ce qui était attendu. Le pilotage ailerons-profondeur n'est pas très confortable, la dérive s'avère indispensable. J'arrive à ajouter un mixage Ail-->Dir sur place. Le comportement s'en trouve transfiguré. À la troisième montée, je me retrouve dans une pompe colossale. C'est le moment d'utiliser les AF, des "crocodile" avec des débattements énormes. J'ai mis 20 % de compensation à piquer et en première approximation, ça semble assez correct. AF sortis, il n'y a quasi plus de commande aux ailerons, et ça aussi , c'était attendu.
Après 4 montées, la batterie a encore plus de 40 % de capacité. La commande des volets donne aussi à peu près les résultats attendus. En mode creusé, le modèle est nettement moins vif et les virages en thermique sont aisés à contrôler. Mais la symétrie des débattements reste à perfectionner.
Conclusion : j'ai redécouvert le plaisir du pilotage 3 axes que je n'avais plus pratiqué depuis bien longtemps ! Ça remonte aux vols de l'Inside F5J, jamais bien mis au point sous télécommande Graupner, et du Mandarin, lui aussi équipé à l'époque sous Graupner et jamis bien affiné côté réglages. Je vais incessamment remettre ces planeurs en vol sous OpenTX.
Le FxJ-2.5 est somme toute un sympathique petit motoplaneur, certes plus chargé que mon Introduction F5J, mais probablement plus à l'aise dans un peu de vent.
Début 2021
Plusieurs projets ont été complétés en cette période de pandémie...
D'abord le Stellar F5J, un kit français pour un planeur 3 axes avec volets et tout. Il semble être une réponse au Inside F5J de Grüner CNC. Le fuselage est quasiment une copie conforme. Les ailes sont de structure classique tout bois, y compris les longerons d'aile. Équipé du même moteur Hacker A20-12 XL, il a un taux de montée de l'ordre de 13 m/sec. Pour la chasse aux thermiques, je continue à préférer l'Introduction qui est nettement moins exigeant au pilotage. Décidément, le 3 axes, ce n'est pas mon dada...
J'ai aussi découvert dans une publicité récente de Aero-naut leur LT200, un planeur tout bois de 2 m destiné clairement au débutant, y compris pour ce qui est de l'assemblage du kit. En m'imaginant préparer un projet de stage de construction pour des débutants, je l'ai assemblé en quelques heures et équipé complètement. En réalité, il peut aussi être complété en mode 2 axes, ce qui en ferait une version actuelle du célèbre Amigo II de Graupner. Daniel l'a utilisé lors du concours F5J de 2021, piloté avec l'émetteur FrSky X-Lite pro.
7 août 2021
Les premiers vols du Slope Infusion
Le Slope Infusion est apparu dans les publicités de Höllein dès la fin 2020. Il me semblait s'inscrire dans la lignée des motoplaneurs destinés à l'initiation à différents niveaux :
- l'Introduction F5J pour l'initiation au vol de durée, sur la base d'un planeur pilotés en 2 axes
- L'Inside F5J pour l’initiation au vol de durée avec un pilotage 3 axes
- le Slope Infusion pour l'initiation au vol de pente
Le Slope Infusion est un petit planeur de 2 mètres d'envergure, doté d'un profil Selig S7012, de 8.75 % d'épaisseur. Il n'est clairement pas destiné à la gratte de petites pompes, mais sa plage de vitesse devrait être très large.Je n'ai pas résisté à le commander, d'autant plus que les éléments de propulsion trônaient, inutiles dans mon atelier. La masse du modèle fini est annoncée à 900 g. Le mien affiche 880 g, pret à voler avec un accu LiPo 3S 850 mAh.
La très haute qualité des kits tout bois produits par Grüner CNC que je connais bien depuis plusieurs années ne laissait aucun doute quand au produit que j'allais découvrir dans la boîte de construction : rien que du très beau balsa, très homogène et de densités diverses, bien adaptées aux éléments de la structure.
Le fuselage est une structure en boîte de section rectangulaire, qui rappelle fortement celle des Introduction et Inside. La taille est simplement réduite pour correspondre à la taille du modèle. Les empennages sont des planchettes de balsa massif. Quant aux ailes, elles son construites autour de longerons en fibre de carbone, d'une qualité prétendument supérieure à celles des Inside et Introduction. Les nervures et semi-nervures sont au nombre de 100 ! L'aile est constituée de trois segments dont le central est construit à plat. Les bouts d'ailes sont montés selon un angle de 3 degrés et solidarisés au panneau central par les traductionnels fils d'acier de 4 mm. L'assemblage est maintenu en place par les clips en plastique comme sur les deux autres planeurs déjà mentionnés. C'est très correct tant que les atterrissages restent bien contrôlés.
Pour la propulsion, j'ai opté pour le moteur Hacker brushless A20-12XL capable de développer 300 W avec une batterie 3S. C'est bien entendu énorme pour un planeur de 2 m mais l'idée est quand même quelque part d'en faire une bête de vitesse. L e contrôleur est un Hacker 40 A.
Équipement
Côté équipement électronique, j'ai opté pour un récepteur FrSky Archer GR8 en mode ACCESS. Il me faut sept canaux puisqu'il y aura 4 servos dans les ailes. Le panneau central reçoit deux volets de courbure qui serviront aussi d'aérofreins J'y ai monté des servos digitaux TurnigyTGY-EX5252 montés sur roulements et avec engrenages métalliques . Dans les panneaux extérieurs on retrouve les classiques ailerons animés par des servos D-Power DS-140BB. Les servos d'ailes sont montés sur les capots amovibles en CTP 1 mm. Dans le fuselage, ce sont des KST DS-113MG.qui se chargent des volets d'empennages.
Finition et centrage
Pour le recouvrement, j'ai opté pour un look similaire à celui proposé sur les illustrations du revendeur : Oracover blanc avec motifs décoratifs rouge vif. Pour améliorer la visibilité, j'ai recouvert les intrados des panneaux latéraux en Oracover "fire-orange".
Le constructeur propose de monter une batterie 1300 mAh, mais avec une telle batterie, j'aurais dû lester la queue, ce qui est quand même un peu contraire au bon sens pour un planeur. Mais avec une LiPo 3S 850 mAh, le centre de gravité tombe 2 mm derrière le centrage recommandé à 68 mm du bord d'attaque. Avec 10 g de plomb dans le nez, le CG se retrouve pile-poil à 68 mm.
Réglages
Les panneaux centraux sont positionnés au travers de deux réglages : d'une part, la fonction "volets de courbure" où il est prévu des débattements de 3 mm de part et d'autre de la position "en lisse". Ces positions correspondront à trois phases de vol : normal, thermique et vitesse. Un interrupteur trois positions est assigné à cette fonction. D'autre part, la fonction "aérofreins" où les volets sont abaissés de 60 degrés ou plus.